A— L’article 145 du Code de procĂ©dure civile. L’attrait des dispositions de l’article 145 du Code de procĂ©dure civile, s’agissant du fondement Ă  donner Ă  une demande de mesure d’instruction par voie de requĂȘte ou d’assignation en rĂ©fĂ©rĂ©, en ce qu’elles n’exigent ni urgence (2), ni justification de l’absence de contestation sĂ©rieuse (3), et qu’elles ne peuvent
Les dispositions de l’article 643 du code de procĂ©dure civile, qui ont pour objet d’augmenter le dĂ©lai de comparution pour la partie qui rĂ©side Ă  l’étranger, ne sont pas applicables Ă  l’appelant dans une procĂ©dure sans reprĂ©sentation obligatoire. Civ. 2e, 31 janv. 2019, F-P+B, n° Une partie dĂ©boutĂ©e de sa demande de paiement d’arrĂ©rages de pension relĂšve appel du jugement du tribunal des affaires de sĂ©curitĂ© sociale. La cour d’appel de Paris confirme le jugement dans la mesure oĂč l’appelant, dans cette procĂ©dure orale, ne s’était pas prĂ©sentĂ© ni fait reprĂ©senter le jour de l’audience. Le pourvoi formĂ© contre l’arrĂȘt soutenait que, dans le cadre d’un appel formĂ© contre un jugement rendu par le tribunal des affaires de sĂ©curitĂ© sociale, les parties sont convoquĂ©es au moins quinze jours avant l’audience devant la cour d’appel, ce dĂ©lai Ă©tant augmentĂ© de deux mois pour les parties qui demeurent Ă  l’étranger et qu’en considĂ©rant que l’appelant, qui demeurait en AlgĂ©rie, avait Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement convoquĂ© le 15 dĂ©cembre 2015 pour une audience fixĂ©e au 4 fĂ©vrier 2016 alors que le dĂ©lai n’était pas expirĂ© au jour de l’audience, la cour avait violĂ© les articles R. 142-28 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, 937 et 643 du code de procĂ©dure civile. La deuxiĂšme chambre civile rejette le pourvoi en considĂ©rant que, si l’article 937 du code de procĂ©dure civile, dans sa rĂ©daction issue du dĂ©cret n° 2015-282 du 11 mars 2015, applicable Ă  l’affaire, Ă©nonce que le greffier de la cour d’appel convoque le dĂ©fendeur Ă  l’audience prĂ©vue pour les dĂ©bats, dĂšs sa fixation et quinze jours au moins Ă  l’avance, par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception, il prĂ©voit que le demandeur est seulement avisĂ©, par tous moyens, des lieu, jour et heure de l’audience ; que ce texte ne fixant pas de dĂ©lai de comparution pour l’appelant, les dispositions de l’article 643 du code de procĂ©dure civile, qui ont pour objet d’augmenter un tel dĂ©lai, ne lui sont pas applicables ». Dans cette affaire, la cour d’appel de Paris avait justement observĂ© que l’appelant ne comparaissant pas ni ne s’étant fait reprĂ©senter, et ne relevant aucun moyen d’ordre public susceptible d’affecter la dĂ©cision entreprise, elle n’était tenue de rĂ©pondre qu’aux moyens dont elle Ă©tait saisie, soit Ă  la barre, soit conformĂ©ment au nouvel article R. 142-20-2 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Cet article dispose en effet que le prĂ©sident de la formation de jugement qui organise les Ă©changes entre les parties comparantes peut dispenser une partie qui en fait la demande de se prĂ©senter Ă  une audience ultĂ©rieure, conformĂ©ment au second alinĂ©a de l’article 446-1 du code de procĂ©dure civile. Dans ce cas, la communication entre les parties est faite par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception ou par notification entre avocats et il en est justifiĂ© auprĂšs du tribunal dans les dĂ©lais impartis par le prĂ©sident ». L’alinĂ©a second ajoute qu’ en cours d’instance, toute partie peut aussi exposer ses moyens par lettre adressĂ©e au tribunal, Ă  condition de justifier que l’adversaire en a eu connaissance avant l’audience par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception. La partie qui use de cette facultĂ© peut ne pas se prĂ©senter Ă  l’audience, conformĂ©ment au second alinĂ©a de l’article 446-1 du code de procĂ©dure ». Le demandeur au pourvoi ne s’était pas placĂ© sur ce terrain mais sur celui, plus habile, du dĂ©lai de distance prĂ©vu notamment Ă  l’article 643 du code de procĂ©dure civile qui prĂ©cise que, lorsque la demande est portĂ©e devant une juridiction qui a son siĂšge en France mĂ©tropolitaine, les dĂ©lais de comparution, d’appel, d’opposition, de tierce opposition dans l’hypothĂšse prĂ©vue Ă  l’article 586, alinĂ©a 3, de recours en rĂ©vision et de pourvoi en cassation sont augmentĂ©s de 1. Un mois pour les personnes qui demeurent en Guadeloupe, en Guyane, Ă  la Martinique, Ă  La RĂ©union, Ă  Mayotte, Ă  Saint-BarthĂ©lemy, Ă  Saint-Martin, Ă  Saint-Pierre-et-Miquelon, en PolynĂ©sie française, dans les Ăźles Wallis et Futuna, en Nouvelle-CalĂ©donie et dans les Terres australes et antarctiques françaises ; 2. Deux mois pour celles qui demeurent Ă  l’étranger. » S’il n’existe pas de dĂ©lai augmentĂ© pour notifier ses Ă©critures en procĂ©dure orale – Ă  la diffĂ©rence de la procĂ©dure avec reprĂ©sentation obligatoire devant la cour d’appel et de l’article 911-2 du code de procĂ©dure civile –, on pouvait donc imaginer que le dĂ©lai de comparution Ă©tait nĂ©anmoins augmentĂ© de deux mois par application de l’article 643, insĂ©rĂ© au chapitre premier, La computation des dĂ©lais », du titre dix-septiĂšme. Et, si le dĂ©lai augmentĂ© ne profite qu’à la partie qui rĂ©side Ă  l’étranger – et jamais Ă  celle qui demeure en France mĂ©tropolitaine pour accomplir ses propres actes –, l’appelant qui rĂ©sidait en AlgĂ©rie devait en bĂ©nĂ©ficier. Mais la deuxiĂšme chambre civile n’a pas entendu faire prĂ©valoir la rĂšgle gĂ©nĂ©rale pour appliquer la disposition spĂ©ciale de l’article 937 du code de procĂ©dure civile, modifiĂ© par le dĂ©cret n° 2015-282 du 11 mars 2015 et propre Ă  la procĂ©dure sans reprĂ©sentation obligatoire, qui prĂ©cise que le greffier de la cour convoque le dĂ©fendeur Ă  l’audience prĂ©vue pour les dĂ©bats, dĂšs sa fixation et quinze jours au moins Ă  l’avance, par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception. Le demandeur est avisĂ© par tous moyens des lieu, jour et heure de l’audience. La convocation vaut citation ». Certes, il existe bien une distinction entre demandeur et dĂ©fendeur, ce qu’a entendu faire prĂ©valoir la haute juridiction, mais l’on pourrait s’interroger sur le fait, au regard de la lettre mĂȘme du texte, qu’il puisse s’agir lĂ  d’une exonĂ©ration Ă  l’augmentation du dĂ©lai de comparution de deux mois clairement exprimĂ© Ă  l’article 643. S’il existe certaines hypothĂšses pour lesquelles le dĂ©lai de distance n’a pas Ă  s’appliquer, par exemple devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, ce qui interroge le plus, c’est que l’article 645 du code de procĂ©dure civile, non visĂ© par le moyen et par l’arrĂȘt de la Cour de cassation, dispose que les augmentations de dĂ©lais prĂ©vues aux articles 643 et 644 s’appliquent dans tous les cas oĂč il n’y est pas expressĂ©ment dĂ©rogĂ© ». Peut-on pourtant voir une dĂ©rogation expresse » au principe d’augmentation du dĂ©lai de comparution lorsque le lĂ©gislateur dit seulement que le demandeur est avisĂ© par tous moyens des lieu, jour et heure de l’audience » ? La Cour de cassation l’entend en tous cas diffĂ©remment et ne fait in fine que consacrer une prĂ©cĂ©dente jurisprudence qui veut que, lorsque la loi ne fixe pas de dĂ©lai de comparution, les dispositions des articles 643 et 645 du mĂȘme code, qui ont pour objet d’augmenter un tel dĂ©lai, ne sont pas applicables ». C’est exactement ce qu’elle avait jugĂ© dans l’hypothĂšse de l’article 462 du code de procĂ©dure civile et d’une requĂȘte en rectification d’erreur matĂ©rielle [1]. L’article 643 a Ă©tĂ© pensĂ© au regard du principe d’égalitĂ© des armes entre des parties placĂ©es dans des situations diffĂ©rentes et l’on pouvait raisonnablement penser qu’il avait ici vocation Ă  s’appliquer en l’absence d’une dĂ©rogation expresse, mais il faut peut-ĂȘtre rechercher ailleurs l’explication. Article paru initialement sur Dalloz ActualitĂ©. Romain Laffly AssociĂ© chez Lexavoue Lyon. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Civ. 2e, 18 oct. 2012, n° Bull. civ II, n° 177, Dalloz actualitĂ©, 14 nov. 2012, obs. M. Kebir ; ProcĂ©dures 2013, n° 4, obs. R. Perrot codede procĂ©dure civile; bulletin officiel n° 3771 du 15 joumada I 1405 (6 fĂ©vrier 1985); p. 72; 21- Dahir n° 1-80-348 du 11 rejeb 1402 (6 mai 1982) portant promulgation de la loi n° 24-80 modifiant l’alinĂ©a 1er de l’article 47 du code de procĂ©dure civile; bulletin officiel n° 3636 du 15 ramadan 1402 (7 juillet 1982); p. 350; 22- Dahir n° 1-78-952 du 20 joumada I 1399 (18 avril Le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-mĂȘme le principe de la contradiction. Il ne peut retenir, dans sa dĂ©cision, les moyens, les explications et les documents invoquĂ©s ou produits par les parties que si celles-ci ont Ă©tĂ© Ă  mĂȘme d'en dĂ©battre contradictoirement. Il ne peut fonder sa dĂ©cision sur les moyens de droit qu'il a relevĂ©s d'office sans avoir au prĂ©alable invitĂ© les parties Ă  prĂ©senter leurs observations. DownloadCitation | Pour une simplification gĂ©nĂ©rale des significations entre professionnels du monde judiciaire - A propos d'une discussion entamĂ©e avec le regrettĂ© maitre Piec | droit Aller au contenuAller au menuAller au menuAller Ă  la recherche Informations de mises Ă  jour Gestion des cookies Nous contacter Droit nationalen vigueur Constitution Constitution du 4 octobre 1958 DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 Charte de l'environnement Codes Textes consolidĂ©s Jurisprudence Jurisprudence constitutionnelle Jurisprudence administrative Jurisprudence judiciaire Jurisprudence financiĂšre Circulaires et instructions Accords collectifs Accords de branche et conventions collectives Accords d'entreprise Publicationsofficielles Bulletins officiels Bulletins officiels des conventions collectives Journal officiel DĂ©bats parlementaires Questions Ă©crites parlementaires Documents administratifs Autourde la loi Codification Rapports annuels de la Commission supĂ©rieure de codification Tables de concordance LĂ©gislatif et rĂ©glementaire Dossiers lĂ©gislatifs Etudes d'impact des lois Les avis du Conseil d'État rendus sur les projets de loi Application des lois Fiches d'impact des ordonnances, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s Statistiques de la norme Charte orthotypographique du Journal officiel AutoritĂ©s indĂ©pendantes AutoritĂ©s administratives indĂ©pendantes et autoritĂ©s publiques indĂ©pendantes relevant du statut gĂ©nĂ©ral dĂ©fini par la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 AutoritĂ©s ne relevant pas du statut gĂ©nĂ©ral des autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes Entreprises Tableaux et chronologies des dates communes d'entrĂ©e en vigueur Norme Afnor d'application obligatoire Guide de lĂ©gistique SVA "Silence vaut accord" Droit et jurisprudencede l'Union europĂ©enne Journal officiel de l'Union europĂ©enne Jurisprudence de l'Union EuropĂ©enne Droitinternational Jurisprudence CEDH Juridictions internationales â€č Article prĂ©cĂ©dentArticle suivant â€șCode de procĂ©dure civileChronoLĂ©gi Article 909 - Code de procĂ©dure civile »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur du 01 janvier 1976 au 01 janvier 2005Livre II Dispositions particuliĂšres Ă  chaque juridiction. Articles 751 Ă  1037Titre VI Dispositions particuliĂšres Ă  la cour d'appel. Articles 899 Ă  972Sous-titre Ier La procĂ©dure devant la formation collĂ©giale. Articles 899 Ă  955-2Chapitre Ier La procĂ©dure en matiĂšre contentieuse. Articles 899 Ă  949 Article 899 Section I La procĂ©dure avec reprĂ©sentation obligatoire. Articles 900 Ă  930 Article 900 Sous-section I La procĂ©dure ordinaire. Articles 901 Ă  915 Article 901 Article 902 Article 903 Article 904 Article 905 Article 906 Article 907 Article 908 Article 909 Article 910 Article 911 Article 912 Article 913 Article 914 Article 915 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur du 01 janvier 1976 au 01 janvier 2005 Les conclusions sont notifiĂ©es et les piĂšces communiquĂ©es par l'avouĂ© de chacune des parties Ă  celui de l'autre partie ; en cas de pluralitĂ© de demandeurs ou de dĂ©fendeurs, elles doivent l'ĂȘtre Ă  tous les avouĂ©s constituĂ©s. Copie des conclusions est remise au secrĂ©tariat-greffe avec la justification de leur en haut de la page×Cookies est le dĂ©pot de cookies pour accĂ©der Ă  cette fonctionnalitĂ© DĂ©cisiondu 15 juin 2022 portant dĂ©lĂ©gation de signature (direction des affaires civiles et du sceau) > Article 7 DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789; PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946; Charte de l'environnement; Codes; Textes consolidĂ©s; Jurisprudence. Jurisprudence constitutionnelle; Jurisprudence administrative ; Jurisprudence
==> L’obligation de constitution L’article 760 du Code de procĂ©dure civile dispose que les parties sont, sauf disposition contraire, tenues de constituer avocat devant le tribunal judiciaire. » L’article 763 prĂ©cise que lorsque la reprĂ©sentation par avocat est obligatoire, le dĂ©fendeur est tenu de constituer avocat dans le dĂ©lai de quinze jours, Ă  compter de l’assignation. » Le texte prĂ©cise toutefois que si l’assignation lui est dĂ©livrĂ©e dans un dĂ©lai infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  quinze jours avant la date de l’audience, il peut constituer avocat jusqu’à l’audience. » Par ailleurs, en application de l’article 760, al. 2e, la constitution de l’avocat emporte Ă©lection de domicile », ce qui signifie que tous les actes de procĂ©dure dont le dĂ©fendeur est destinataire devront ĂȘtre adressĂ©s Ă  son avocat et non lui ĂȘtre communiquĂ©s Ă  son adresse personnelle. Lorsque la reprĂ©sentation est obligatoire, ce qui est le cas en matiĂšre de procĂ©dure Ă©crite devant le Tribunal judiciaire, ne peuvent se constituer que les avocats inscrits au barreau du ressort de la Cour d’appel compĂ©tente. Dans certains cas procĂ©dures de saisie immobiliĂšre, partage et de licitation, en matiĂšre d’aide juridictionnelle etc., seuls les avocats inscrits au Barreau relevant du Tribunal judiciaire sont autorisĂ©s Ă  se constituer. ==> Le dĂ©lai de constitution Principe Le dĂ©fendeur dispose d’un dĂ©lai de 15 jours pour constituer avocat Ă  compter de la dĂ©livrance de l’assignation. Ce dĂ©lai est calculĂ© selon les rĂšgles de computation des dĂ©lais Ă©noncĂ©es aux articles 640 et suivants du CPC. Exceptions Si l’assignation est dĂ©livrĂ©e au dĂ©fendeur dans un dĂ©lai infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  quinze jours avant la date de l’audience, il peut constituer avocat jusqu’à l’audience. Lorsque le dĂ©fendeur rĂ©side dans les DOM-TOM ou Ă  l’étranger le dĂ©lai de constitution d’avocat est d’augmenter d’un ou deux mois selon la situation 643 et 644 CPC Lorsque l’assignation n’a pas Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  personne, l’article 471 du CPC prĂ©voit que le dĂ©fendeur qui ne comparaĂźt pas peut, Ă  l’initiative du demandeur ou sur dĂ©cision prise d’office par le juge, ĂȘtre Ă  nouveau invitĂ© Ă  comparaĂźtre si la citation n’a pas Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  personne. » En dĂ©finitive, il s’évince de l’article 803 al. 1er du CPC que le dĂ©lai butoir de constitution d’avocat c’est la clĂŽture de l’instruction de l’affaire. Cette disposition prĂ©voit en ce sens que l’ordonnance de clĂŽture ne peut ĂȘtre rĂ©voquĂ©e que s’il se rĂ©vĂšle une cause grave depuis qu’elle a Ă©tĂ© rendue ; la constitution d’avocat postĂ©rieurement Ă  la clĂŽture ne constitue pas, en soi, une cause de rĂ©vocation. » Reste que la constitution tardive d’avocat devra ĂȘtre justifiĂ©e par un motif grave souverainement apprĂ©ciĂ© par le Juge de la mise en Ă©tat. ==> La sanction du dĂ©faut de constitution Le dĂ©faut de constitution d’avocat emporte des consĂ©quences trĂšs graves pour le dĂ©fendeur puisque cette situation s’apparente Ă  un dĂ©faut de comparution. Or aux termes de l’article 472 du CPC si le dĂ©fendeur ne comparaĂźt pas, il est nĂ©anmoins statuĂ© sur le fond. » La consĂ©quence en est, selon l’article 54 que faute pour le dĂ©fendeur de comparaĂźtre, il s’expose Ă  ce qu’un jugement soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire ». Dans cette hypothĂšse deux possibilitĂ©s Soit le jugement est rendu par dĂ©faut si la dĂ©cision est en dernier ressort et si la citation n’a pas Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  personne. Soit le jugement est rĂ©putĂ© contradictoire lorsque la dĂ©cision est susceptible d’appel ou lorsque la citation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  la personne du dĂ©fendeur. ==> Le formalisme de la constitution Contenu de l’acte de constitution L’article 765 du CPC prĂ©voit que l’acte de constitution d’avocat indique Si le dĂ©fendeur est une personne physique, ses nom, prĂ©noms, profession, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance. Si le dĂ©fendeur est une personne morale, sa forme, sa dĂ©nomination, son siĂšge social et l’organe qui le reprĂ©sente lĂ©galement. L’article 764, al. 2e ajoute que l’acte comporte, le cas Ă©chĂ©ant, l’accord du dĂ©fendeur pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience en application de l’article L. 212-5-1 du code de l’organisation judiciaire. » Notification de la constitution L’article 765 du CPC prĂ©voit que la constitution de l’avocat par le dĂ©fendeur ou par toute personne qui devient partie en cours d’instance est dĂ©noncĂ©e aux autres parties par notification entre avocats. En application de l’article 764 prĂ©cise qu’une copie de l’acte de constitution doit ĂȘtre remise au greffe. L’article 767 prĂ©cise que la remise au greffe de la copie de l’acte de constitution et des conclusions est faite soit dĂšs leur notification, soit si celle-ci est antĂ©rieure Ă  la saisine du tribunal, avec la remise de la copie de l’assignation. En outre, cette dĂ©nonciation doit s’opĂ©rer soit par voie de RPVA soit en requĂ©rant les services des huissiers audienciers En application de l’article 769 du CPC la remise au greffe de l’acte de constitution est constatĂ©e par la mention de la date de remise et le visa du greffier sur la copie ainsi que sur l’original, qui est immĂ©diatement restituĂ©. Notification du greffe aux avocats constituĂ©s L’article 773 du CPC prĂ©voit qu’il appartient au greffe d’aviser aussitĂŽt les avocats dont la constitution lui est connue du numĂ©ro d’inscription au rĂ©pertoire gĂ©nĂ©ral, des jour et heure fixĂ©s par le prĂ©sident du tribunal pour l’appel de l’affaire et de la chambre Ă  laquelle celle-ci est distribuĂ©e. Cet avis est donnĂ© aux avocats dont la constitution n’est pas encore connue, dĂšs la remise au greffe de la copie de l’acte de constitution.
Pourtant la Cour de cassation admet l’effet interruptif du dĂ©lai de prescription de l’action au fond de l’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© Ă  fin d’expertise fondĂ©e sur l’article 145 du code de procĂ©dure civile (2e Civ. 2, 31 janvier 2019, pourvoi n° 18-10.011, publiĂ©). La Le rĂ©fĂ©rĂ©-provision une obligation sĂ©rieusement non contestable. La procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©-provision, disposĂ©e Ă  l’article 809 du Code de procĂ©dure civile, permet Ă  une partie de rĂ©clamer le rĂšglement, sans mĂȘme qu’un procĂšs sur le fond du litige n’intervienne Contrairement aux autres types de rĂ©fĂ©rĂ©s, il est ici inutile d'invoquer et de prouver l'urgence qu'il y aurait Ă©ventuellement de recouvrer la crĂ©ance. L'octroi d'une provision est subordonnĂ© Ă  ce que l'existence de l'obligation dont se prĂ©vaut le demandeur ne soit pas sĂ©rieusement contestable, permettant l’octroi d’une provision au crĂ©ancier, ou ordonner l’exĂ©cution de l’obligation mĂȘme s’il s’agit d’une obligation de faire. Cependant, s’il est tentant de recourir Ă  une procĂ©dure en rĂ©fĂ©rĂ© en provision, il faut prendre conscience des limites du rĂ©fĂ©rĂ©. D’une part, au regard du caractĂšre non contestable de l’obligation, notion ambigu, et d’autre part, au regard de la limite du pouvoir du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Le caractĂšre non contestable de l’obligation Toute la question est de dĂ©terminer ce qu’est une obligation non sĂ©rieusement contestable ». Sur ce point, le code de procĂ©dure civile ne prĂ©voit aucune dĂ©finition. Ainsi il convient de se rĂ©fĂ©rer Ă  la jurisprudence pour les illustrations. Il est admis de façon gĂ©nĂ©rale que cette condition s’apprĂ©cie au regard de l’évidence de la crĂ©ance en cause voir en ce sens Cass, Civ. 2e, 4 juin 2015, n° laquelle doit apparaĂźtre incontestable. Ainsi est une obligation non sĂ©rieusement contestable, l’obligation qui ne peut raisonnablement faire de doute dans l’esprit du juge ». Il doit s’agit d’une crĂ©ance manifestement sĂ©rieuse, un examen superficiel de l’affaire doit lui permettre de dĂ©terminer quelle obligation est en cause, et quelle personne est manifestement dĂ©bitrice de cette obligation. A titre d’exemple, a Ă©tĂ© jugĂ© de contestation non sĂ©rieusement contestable En matiĂšre d’accident de la circulation, l’obligation pour l’automobiliste impliquĂ© », responsable de plein droit, doit indemniser la victime ; En matiĂšre de troubles de voisinage, mĂȘme si l’action vise les articles 544 et 1382 du Code civil, il s’agit d’une responsabilitĂ© de plein droit qui est mise Ă  la charge du voisin, auteur des troubles ; La responsabilitĂ© de plein droit Ă©galement qui pĂšse sur les locateurs d’ouvrage au sens de l’article 1792-1 du Code civil qui peuvent ĂȘtre condamnĂ©s Ă  une provision dĂšs lors qu’une expertise a pu constater les dommages. A l’inverse, a Ă©tĂ© jugĂ© de contestation sĂ©rieusement contestable En matiĂšre d’assurance, la question de l’interprĂ©tation d’une clause ambigĂŒe de la police d’assurance rĂ©vĂšle de la notion de contestation sĂ©rieuse, ce qui est le cas quand elle concerne le point de dĂ©part de la garantie voir en ce sens Cass, 1e Civ, 11 mai 1982 n° L’absence de certaines mentions dans un contrat de mandat Ă  une agence immobiliĂšre, Ă  des fins de vendre un appartement, constitue une contestation sĂ©rieuse Voir en ce sens, Cass, Civ. 1re, 6 juill. 2016, n° En l’espĂšce, les juges de fonds avait qualifiĂ© l’obligation de non sĂ©rieusement contestable, au motif que l’absence de ces mentions ne constituait pas une nullitĂ© en application des textes en vigueur Ă  la date de conclusion du mandat. Cependant la Cour de cassation a censurĂ© la dĂ©cision est censurĂ©e, au visa de l’alinĂ©a 2 de l’article 809 du Code de procĂ©dure civile, en rappelant que l’obligation inexĂ©cutĂ©e n’avait pas atteint le degrĂ© d’évidence nĂ©cessaire dĂšs lors que le juge s’était interrogĂ© sur la validitĂ© du contrat invoquĂ©. Ainsi ce dernier arrĂȘt permet d’illustrer une autre limite du rĂ©fĂ©rĂ©-provision, qui est le pouvoir du juge rĂ©fĂ©rĂ©. Limites du pouvoir du juge-rĂ©fĂ©rĂ© Au regard des faits de l’arrĂȘt prĂ©cĂ©demment citĂ©, on peut voir la limite du pouvoir du juge rĂ©fĂ©rĂ©. Il ne peut trancher la question au fond. Cependant la notion mĂȘme d’ obligation non sĂ©rieusement non contestable » relĂšve Ă  la fois d’une question de fait et de droit. La Cour de Cassation va alors intervenir, procĂ©dant Ă  un contrĂŽle normatif portant sur l'interprĂ©tation ou l'application de la rĂšgle de droit et sur la qualification des faits. Ce contrĂŽle est justifiĂ© au regard de la nature des mesures provisoires. En effet, si celles-ci ne sont pas revĂȘtues de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e, elles sont pourtant exĂ©cutoires de plein droit et peuvent avoir de graves rĂ©percussions Ă  l'Ă©gard de la personne condamnĂ©e. In fine, le critĂšre de l’article 809, alinĂ©a 2, de code de procĂ©dure civile fournit une bonne illustration de ce qui distingue un juge du provisoire et un juge du principal. L’un peut statuer sur des mesures qui apparaissent nĂ©cessaires au regard de la spĂ©cificitĂ© de la situation obligation non sĂ©rieusement contestable mais aussi urgence, trouble manifestement illicite, dommage imminent, etc., et l’autre peut dĂ©finitivement fixer les droits des parties. Vous pouvez me poser vos questions sur conseiller Joan DRAY Avocat Ă  la Cour joanadray 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS TEL FAX LedĂ©lai pour dĂ©poser le recours est de 15 jours. Code de procĂ©dure civile : articles 780 Ă  797 ProcĂ©dure devant le juge de la mise en Ă©tat; Code de procĂ©dure civile :
Le 15 mars 2020, la juge en chef du QuĂ©bec et la ministre de la Justice Ă©mettaient l’arrĂȘtĂ© 2020-4251 en application de l’article 27 du Code de procĂ©dure civile1 en raison de la dĂ©claration d’urgence sanitaire du 13 mars 20202 la DĂ©claration d’urgence sanitaire » dĂ©coulant de la crise du coronavirus et de la maladie COVID-19 l’ ArrĂȘtĂ© de suspension » qui prĂ©voyait la suspension des dĂ©lais de prescription extinctive et de dĂ©chĂ©ance en matiĂšre civile, de mĂȘme que la suspension des dĂ©lais de procĂ©dure civile3. ConformĂ©ment Ă  ce qu’il prĂ©voit, l’ArrĂȘtĂ© de suspension s’est renouvelĂ© pour des pĂ©riodes Ă©quivalentes Ă  la durĂ©e de la DĂ©claration d’urgence sanitaire, laquelle s’est renouvelĂ©e Ă  de multiples reprises depuis. DĂ©veloppement d’intĂ©rĂȘt s’il en est un, le 13 juillet 2020, le ministre de la Justice et procureur gĂ©nĂ©ral du QuĂ©bec et la juge en chef du QuĂ©bec ont annoncĂ© la levĂ©e de la suspension des dĂ©lais en matiĂšre civile et en matiĂšre pĂ©nale Ă  compter du 1er septembre 20204. Bien que pouvant Ă©ventuellement ĂȘtre assortie de conditions ou de clarifications par dĂ©cret, l’annonce de la levĂ©e de la suspension des dĂ©lais en matiĂšre civile et en matiĂšre pĂ©nale emportera la cessation des effets de l’ArrĂȘtĂ© de suspension Ă  compter de ce moment et les dĂ©lais de prescription extinctive, de dĂ©chĂ©ance et de procĂ©dure recommencent Ă  courir par le mĂȘme laps de temps qu’il demeurait Ă  accomplir avant l’échĂ©ance en cause. En date du 1er septembre 2020, 169 jours se seront Ă©coulĂ©s depuis l’ArrĂȘtĂ© de suspension5, emportant les consĂ©quences suivantes a Pour les dĂ©lais qui venaient Ă  Ă©chĂ©ance pendant la durĂ©e de la DĂ©claration d’urgence sanitaire autant de jours que ceux Ă©coulĂ©s entre le 15 mars et la date d’échĂ©ance qui tombait pendant la pĂ©riode de suspension des dĂ©lais doivent ĂȘtre ajoutĂ©s Ă  compter de la fin de la pĂ©riode de suspension. À titre d’exemple, pour un dĂ©lai qui devait venir Ă  Ă©chĂ©ance le 25 mars 2020, 10 jours demeuraient Ă  courir, n’eĂ»t Ă©tĂ© l’ArrĂȘtĂ© de suspension. Ces 10 jours recommencent Ă  courir dĂšs la fin de la pĂ©riode de suspension le 1er septembre 2020, emportant le report de l’échĂ©ance du dĂ©lai en cause au 11 septembre 2020; b Pour les dĂ©lais qui venaient Ă  Ă©chĂ©ance aprĂšs la fin de la DĂ©claration d’urgence sanitaire 169 jours doivent ĂȘtre ajoutĂ©s au dĂ©lai en cause, reportant d’autant la date d’échĂ©ance du dĂ©lai. À titre d’exemple, pour un dĂ©lai venant Ă  Ă©chĂ©ance le 3 janvier 2021, 169 jours doivent ĂȘtre ajoutĂ©s au dĂ©lai en cause, reportant son Ă©chĂ©ance au 21 juin 2021. Par ailleurs, l’annonce de la levĂ©e de la suspension des dĂ©lais prĂ©voit aussi une prolongation automatique des protocoles d’instance en matiĂšre civile en vigueur lors de l’ArrĂȘtĂ© de suspension de 45 jours, sans avoir Ă  rĂ©aliser quelque dĂ©marche pour en bĂ©nĂ©ficier. Des directives sont aussi Ă  prĂ©voir des cours et tribunaux administratifs pour la rĂ©organisation des instances en cours et la mise en Ɠuvre de l’ajustement des protocoles et autres ententes sur le dĂ©roulement d’instance. La computation et le respect des dĂ©lais de prescription, de dĂ©chĂ©ances et de procĂ©dures peuvent avoir des consĂ©quences majeures, irrĂ©versibles ou fatales sur les droits substantifs et procĂ©duraux de justiciables. Les praticiens et justiciables devraient porter une attention particuliĂšrement sĂ©rieuse au calcul des dĂ©lais leur Ă©tant applicables pour la prĂ©servation de leurs droits et recours ou, inversement, pour l’opposition de moyens ou leur libĂ©ration d’obligations du fait de l’écoulement du temps, sans nĂ©gliger tout autre motif de suspension ou d’interruption de la computation de dĂ©lai pouvant se superposer Ă  l’ArrĂȘtĂ© de suspension. Il est par ailleurs Ă  anticiper que les effets de l’ArrĂȘtĂ© de suspension pourront ĂȘtre ressentis pendant plusieurs annĂ©es et que maints dĂ©bats pourraient ĂȘtre tenus sur la computation de dĂ©lais dans le futur, en outre du fondement des droits en prĂ©sence.
Encas de procĂ©dure Ă©crite, au stade de l’orientation de l’affaire, l’article 778 du code de procĂ©dure civile dispose que, lorsque les parties ont donnĂ© leur accord pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience, le prĂ©sident dĂ©clarant l’instruction close fixe la date pour le dĂ©pĂŽt des dossiers au greffe de la chambre. Ensuite, le greffier en avise les parties et, le cas
ThĂšme rĂ©forme procĂ©dure civile, 1er janvier 2020, postulation, tribunal judiciaire, avocat, postulationEntrĂ©e en vigueur en janvier 2020, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile, ayant pour mesure principale la fusion entre le tribunal de grande instance et le tribunal d'instance, vise Ă  favoriser le rĂšglement alternatif des litiges, renforcer le rĂŽle de l'avocat et fluidifier les des principales Ă©volutions dĂ©coulants de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile en 2020 I - RĂ©forme de la procĂ©dure civile crĂ©ation du tribunal judiciairePoint le plus commentĂ© de cette rĂ©forme, Ă  compter du 1er janvier 2020, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile portant sur l'organisation et le fonctionnement des juridictions a fait naĂźtre de la fusion du tribunal de grande instance et du tribunal d'instance le tribunal dĂ©cret institue le nouveau tribunal judiciaire qui reprend en principe les compĂ©tences du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance, quel que soit le montant du litige. Le tribunal judiciaire devient donc la seule juridiction compĂ©tente en premiĂšre instance en matiĂšre de droit civil, de droit pĂ©nal et de droit commercial, pour les litiges non attribuĂ©s Ă  une autre juridiction. La rĂ©forme de la procĂ©dure civile prĂ©voit aussi la crĂ©ation d'une nouvelle chambre du tribunal judiciaire le tribunal de proximitĂ©, lorsque le tribunal d'instance est situĂ© dans une commune diffĂ©rente du tribunal de grande instance. Le pĂ©rimĂštre du tribunal de proximitĂ© reste trĂšs proche de l'ancien tribunal d' rĂ©forme de la procĂ©dure civile prĂ©voit aussi qu'un juge des contentieux de la protection est créé dans chaque tribunal judiciaire pour statuer sur les affaires concernant La protection des personnes majeurs ;les baux d'habitation ;les crĂ©dits Ă  la consommation ;l'expulsion des personnes sans droit ni titres ;le juge des contentieux de la protection peut se voir attribuĂ© des affaires civiles jusqu'Ă  10 000€. II - RĂ©forme de la procĂ©dure civile et impact sur la reprĂ©sentation obligatoireDepuis le 1er janvier 2020, suite Ă  la rĂ©forme de la procĂ©dure civile, la reprĂ©sentation obligatoire par avocat devant les tribunaux est Ă©tendue, en particulier devant le Tribunal Judiciaire et le Tribunal de Commerce. Devant le Tribunal Judiciaire, celle-ci devient par principe obligatoire, peu importe que la procĂ©dure soit orale ou Ă©crite. La reprĂ©sentation par avocat est donc obligatoire lorsque les matiĂšres relĂšvent de la compĂ©tence exclusive du tribunal judiciaire, peu importe le seuilpour toutes les demandes excĂ©dant € y compris devant le juge de l'exĂ©cution JEX et le juge du rĂ©fĂ©rĂ©DĂ©sormais, le principe est que les parties sont tenues de constituer avocat devant le tribunal judiciaire art. 760 CPC. NĂ©anmoins, le dĂ©cret opĂšre des exceptions et dispense les parties de constituer avocat dans certains cas lorsque la demande porte sur un montant infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  eurosdans les matiĂšres relevant de la compĂ©tence du juge des contentieux de la protection JCPdans les matiĂšres Ă©numĂ©rĂ©es par les articles R. 211-3-13, R. 211-3-14, R 211-3-15, R. 211-3-16, R. 211-3-18, R. 211-3-19, R. 211-3-20, R. 211-3-21 et R. 211-3-23 du code de l'organisation judiciaire et dans les matiĂšres Ă©numĂ©rĂ©es au tableau IV - II annexĂ© au code de l'organisation judiciaireDevant le tribunal de commerce, l'avocat est obligatoire dans les litiges portant sur une demande qui excĂšde le montant de 10 000 euros, y compris les rĂ©fĂ©rĂ©s. Devant ce tribunal de commerce, des exceptions sont toutefois prĂ©vues par la rĂ©forme de la procĂ©dure civile, notamment lorsque le litige porte sur la tenue du registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, les gages de stocks et gage sans dĂ©possession et les procĂ©dures - Impact de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile sur les rĂšgles en matiĂšre de postulation DĂšs lors que la reprĂ©sentation par un avocat est obligatoire, l'avocat reprĂ©sentant le client doit ĂȘtre inscrit au barreau correspondant au ressort du tribunal oĂč la procĂ©dure a lieu. Par consĂ©quent, lorsqu’un avocat plaidant d’un barreau extĂ©rieur intervient, celui-ci doit faire appel Ă  un correspondant, appelĂ© avocat rĂšgles de postulation prĂ©vues Ă  l'article 5 de la loi n°71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 s'appliquent dĂ©sormais aux tribunaux judiciaires nouvellement créés. Par consĂ©quent, un avocat peut postuler devant le Tribunal Judiciaire du ressort de la Cour d'Appel dans laquelle ils ont Ă©tabli leur rĂ©sidence professionnelle et devant cette Cour d'Appel. La rĂ©forme de la procĂ©dure civile engendre-t-elle un impact sur la postulation au tribunal de commerce ? Il faut cependant noter que pour la reprĂ©sentation obligatoire par avocat devant le tribunal de commerce, les rĂšgles de postulation ne s'appliquent pas, celles-ci n'Ă©tant applicables que devant les tribunaux judiciaires. Il s'agit donc dans ce cas de reprĂ©sentation obligatoire par avocat, sans postulation territoriale pour ici l'article complet concernant la reprĂ©sentation obligatoire au tribunal de - La simplification des exceptions d'incompĂ©tenceIl peut arriver lors d'une procĂ©dure que la juridiction saisie pose question en raison de sa compĂ©tence. Dans ce cas, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile de 2020 entend faciliter et accĂ©lĂ©rer la procĂ©dure pour traiter ce type de questions. En effet, dĂ©sormais, le juge peut avant l'audience trancher cette question et renvoyer l'affaire vers la juridiction compĂ©tente. Cela Ă©vite un renvoi du dossier pour incompĂ©tence et Ă©vite le rallongement des dĂ©lais de procĂ©dure. V - À propos de la rĂ©solution amiable des litigesDans le cadre de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile de 2020, les modes amiables de rĂ©solution des litiges visent Ă  ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s. En effet, l'article 750-1 du Code de ProcĂ©dure civile pose sous peine d'irrecevabilitĂ©, l'obligation de faire Ă©tat des diligences prĂ©vues pour rĂ©soudre Ă  l'amiable le litige, sous peine d'irrecevabilitĂ©. Cette reforme prĂ©voit que le juge peut, procĂ©der Ă  une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou de procĂ©dure participative lorsque la demande n'excĂšde pas 5000€ et pour les conflits de existe nĂ©anmoins des dispenses de faire Ă©tat de tentatives de rĂ©solution Ă  l'amiable, notamment si l'une des parties sollicite l'homologation d'un accord ;si l'exercice d'un recours prĂ©alable est imposĂ© au prĂšs de l'auteur de la dĂ©cision ;si un motif lĂ©gitime justifie l'absence de tentative de rĂ©solution dĂ©cret de cette rĂ©forme de la procĂ©dure civile prĂ©cise la notion de motif lĂ©gitime en invoquant entre autre les circonstances suivantes lorsque la situation rend de faite la tentative de rĂ©solution amiable impossible, une situation d'urgence manifeste ou encore l'indisponibilitĂ© des conciliateurs en de l'article quelles sont les Ă©volutions majeures de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile 2020 ? Les Ă©volutions majeures de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile dĂšs janvier 2020 sont notamment la crĂ©ation du tribunal judiciaire qui nait de la fusion de tribunal de grande instance et du tribunal d'instance, la crĂ©ation du juge des contentieux et de la protection JCP, la simplification des modes de saisine, l'extension de la reprĂ©sentation obligatoire, le dĂ©veloppement des modes de rĂ©solution amiable des litiges ou encore la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond PAF. En matiĂšre de postulation, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile 2020 maintient que les rĂšgles de postulation s'appliquent dĂ©sormais aux tribunaux judiciaires nouvellement créés. Dans le cas du tribunal de commerce, malgrĂ© l'extension de la reprĂ©sentation obligatoire gĂ©nĂ©rĂ©e par cette rĂ©forme, les rĂšgles de postulation ne s'appliquent pas. On parle alors de reprĂ©sentation obligatoire sans postulation territoriale pour article peut ĂȘtre utile Ă  un confrĂšre avocat ? Partagez le ->Partage Facebook / Partage LinkedinVous pouvez aussi nous faire un retour sur cet article Ă  [email protected] Vous ĂȘtes Ă  la recherche d’un avocat postulant, vacataire ou mandataire ? Retrouvez dĂšs maintenant l’ensemble de nos avocats sĂ©lectionnĂ©s et expĂ©rimentĂ©s. »
Codede procédure civile : articles 484 à 492-1 Procédure de référé Code de procédure civile : article 761 Constitution avocat Code de procédure civile : article 834 Mesures en cas de litige
PubliĂ© le 24/11/202024/11/2020 Par JĂ©rĂŽme CHAMBRON, BAC+4 en Droit Vu 3 062 fois 0 LĂ©gavox 9 rue LĂ©opold SĂ©dar Senghor 14460 Colombelles Du mode de preuve d'un acte de plus de 1500€ d'aprĂšs le Code civil Du mode de preuve d'un acte de plus de 1500€ d'aprĂšs le Code civil Code civil, dila, lĂ©gifrance au 24/11/2020 L'acte juridique portant sur une somme ou une valeur excĂ©dant un montant fixĂ© par dĂ©cret doit ĂȘtre prouvĂ© par Ă©crit sous signature privĂ©e ou ne peut ĂȘtre prouvĂ© outre ou contre un Ă©crit Ă©tablissant un acte juridique, mĂȘme si la somme ou la valeur n'excĂšde pas ce montant, que par un autre Ă©crit sous signature privĂ©e ou authentique. Celui dont la crĂ©ance excĂšde le seuil mentionnĂ© au premier alinĂ©a ne peut pas ĂȘtre dispensĂ© de la preuve par Ă©crit en restreignant sa demande. Il en est de mĂȘme de celui dont la demande, mĂȘme infĂ©rieure Ă  ce montant, porte sur le solde ou sur une partie d'une crĂ©ance supĂ©rieure Ă  ce montant. DĂ©cret n°80-533 du 15 juillet 1980 Les rĂšgles prĂ©vues Ă  l'article prĂ©cĂ©dent reçoivent exception en cas d'impossibilitĂ© matĂ©rielle ou morale de se procurer un Ă©crit, s'il est d'usage de ne pas Ă©tablir un Ă©crit, ou lorsque l'Ă©crit a Ă©tĂ© perdu par force majeure. Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bĂ©nĂ©voles vous rĂ©pondent directement en ligne. JURISTE GÉNÉRALISTE BÉNÉVOLE sur diffĂ©rents Forums juridiques dont LĂ©gavox principalement. Attention Ă  celles et ceux qui me contactent par mon Blog je ne rĂ©ponds pas aux demandes de renseignements ni de consultation juridique. PRÉCORRECTEUR BÉNÉVOLE uniquement par emails et Open Office de travaux dirigĂ©s ou TD, d'Ă©tudiants en Droit. Pour cela, cliquer sur le bouton CONTACT de mon Blog. Titulaire d'un Deug de Droit Ă  BAC+2, d'une Licence de Droit Ă  BAC+3 et d'une MaĂźtrise de Droit Ă  BAC+4. Retrouvez-nous sur les rĂ©seaux sociaux et sur nos applications mobiles
Article131-15 du Code de procĂ©dure civile : consulter gratuitement tous les Articles du Code de procĂ©dure civile. Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit : Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous : Article 131-15 . EntrĂ©e en vigueur 2022-02-27. La dĂ©cision ordonnant ou renouvelant la mĂ©diation ou Le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 Ă©tend la reprĂ©sentation obligatoire par un avocat devant le Tribunal de commerce pour les litiges dont l’enjeu dĂ©passe euros ou lorsque la demande est indĂ©terminĂ©e. Cette nouvelle obligation de reprĂ©sentation par un avocat devant le Tribunal de commerce ne s’applique pas aux procĂ©dures engagĂ©es avant le 1er janvier 2020. Une demande spĂ©cifique ? Un avocat vous recontacte L’assistance d’un avocat est dĂ©sormais obligatoire devant le Tribunal de commerce pour les demandes supĂ©rieures Ă  eurosLes dispenses Ă  l’obligation de constituer un avocatChangement des mentions obligatoires des assignations devant le Tribunal de commerceAvocats Ă  votre service L’assistance d’un avocat est dĂ©sormais obligatoire devant le Tribunal de commerce pour les demandes supĂ©rieures Ă  euros L’article 5 du dĂ©cret modifie l’article 853 du code de procĂ©dure civile et pose l’obligation de constituer avocat pour les litiges dont la demande excĂšde le montant de euros ou lorsque le montant de la demande est indĂ©terminĂ©e. En l’absence de prĂ©cision contraire, l’obligation de reprĂ©sentation s’applique Ă©galement lors de la saisine du prĂ©sident du Tribunal de commerce en rĂ©fĂ©rĂ©. Les dispenses Ă  l’obligation de constituer un avocat En dessous de ce seuil de euros, les parties sont dispensĂ©es de constituer un avocat. Il est en de mĂȘme pour les litiges relatifs Ă  la tenue du registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s nouvel article 853 du code de procĂ©dure civile. Les parties sont Ă©galement dispensĂ©es de l’obligation de constituer avocat pour les procĂ©dures sur requĂȘte saisine du PrĂ©sident du Tribunal de commerce en matiĂšre de gage des stocks et de gage sans dĂ©possession. Les procĂ©dures collectives restent Ă©galement sans reprĂ©sentation obligatoire. Changement des mentions obligatoires des assignations devant le Tribunal de commerce Les mentions obligatoires des assignations prĂ©vues Ă  peine de nullitĂ© de l’assignation changent en consĂ©quence de cette nouvelle obligation. Le nouvel article 855 du code de procĂ©dure civile prĂ©voit ainsi que l’assignation doit contenir les mentions prĂ©vues aux nouveaux articles 54 et 56 du mĂȘme code et mentionne en outre les conditions dans lesquelles le dĂ©fendeur peut ou doit se faire assister ou reprĂ©senter ». Avocats Ă  votre service SpĂ©cialisĂ©s en droit des affaires et contentieux commerciaux, nos avocats restent Ă  votre disposition pour vous fournir tout conseil ou vous assister dans tout prĂ©-contentieux ou contentieux commercial. OpĂ©rations rĂ©centes du cabinet Nos avocats sont rĂ©cemment intervenus Ă  Paris et en Ile de France lors des contentieux suivants Recouvrement de prestations impayĂ©es pour un montant de 1,1M d’euros devant le Tribunal de commerce ;Action en responsabilitĂ© devant le Tribunal de commerce pour le comptes d’associĂ©s minoritaires d’une sociĂ©tĂ© en conflit avec l’associĂ© majoritaire ;DĂ©fense d’une sociĂ©tĂ© assignĂ©e devant le Tribunal de Commerce en concurrence dĂ©loyale ;Action en rĂ©fĂ©rĂ© devant le PrĂ©sident du Tribunal de commerce dans le cadre du recouvrement d’une crĂ©ance de travaux de chantier. La prise de connaissance du dossier et un devis sont systĂ©matiquement offerts. Codede procĂ©dure civile - Art. 15 | Dalloz Code de procĂ©dure civile Table alphabĂ©tique Sommaire Code de procĂ©dure civile LIVRE PREMIER - DISPOSITIONS COMMUNES À TOUTES LES JURIDICTIONS (Art. 1er - Art. 749) LIVRE DEUXIÈME - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À CHAQUE JURIDICTION (Art. 750 - Art. 1037-1)
VĂ©rifiĂ© le 24 fĂ©vrier 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justiceL'injonction de faire est une procĂ©dure judiciaire qui permet d'obliger un commerçant, un artisan ou un particulier Ă  exĂ©cuter le contrat conclu entre eux par un juge. Cela peut concerner l'exĂ©cution de travaux, la livraison de marchandises... Si le juge accepte la requĂȘte titleContent, il fixe les conditions et le dĂ©lai dans lequel l'exĂ©cution doit ĂȘtre obtenir une ordonnance d'injonction de faire, vous devez vĂ©rifier si les 3 conditions suivantes sont rĂ©unies Le montant du litige le prix du produit non livrĂ© par exemple ne doit pas excĂ©der 10 000 €Le dĂ©lai de prescription applicable ne doit pas ĂȘtre dĂ©passĂ©Une tentative d'accord Ă  l'amiable avec votre adversaire a Ă©tĂ© effectuĂ©e sans succĂšsVous devez remplir le formulaire cerfa n° en injonction de faire au tribunal judiciaire incluant le tribunal de proximitĂ©Le formulaire doit ĂȘtre complĂ©tĂ©, datĂ© et devez prĂ©ciser la nature exacte de l'obligation rĂ©clamĂ©e et indiquer le montant des dommages et intĂ©rĂȘts demandĂ©s en cas d'inexĂ©cution. La demande doit ĂȘtre accompagnĂ©e des documents justificatifs facture, bon de commande, devis...Votre demande ne sera pas Ă©tudiĂ©e si elle est demande doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e ou adressĂ©e au greffe titleContent du tribunal compĂ©tent est celui du domicile de votre adversaire ou du lieu de l'exĂ©cution du contrat votre logement en cas de travaux inachevĂ©s par exemple.La procĂ©dure en elle-mĂȘme est autres frais avocat, huissier.... sont Ă  votre charge. Si vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de l'aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie de ces noter si vous perdez votre affaire, vous ĂȘtes en principe condamnĂ© Ă  rembourser les frais du procĂšs Ă  votre adversaire. C'est ce qu'on appelle les reprĂ©sentation par avocat n'est pas vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de l'aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie des frais d'avocat, commissaire de justice anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire...RĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementSi la demande est justifiĂ©eSi le juge estime la demande justifiĂ©e, il rend une ordonnance d'injonction de fixe l'objet de l'obligation, le dĂ©lai et les conditions d'exĂ©cution de l'injonction. Elle fixe Ă©galement une date d'audience en cas de non-respect de cette est notifiĂ©e titleContent aux parties par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de savoir la dĂ©cision du juge ne peut pas ĂȘtre contestĂ©e en appel. En cas de dĂ©saccord, vous devez saisir le tribunal judiciaire qui tranchera le la requĂȘte est rejetĂ©eSi le juge rejette la demande, sa dĂ©cision ne peut pas ĂȘtre contestĂ©e en demandeur pourra alors saisir le tribunal judiciaire soit par requĂȘte titleContent, soit par assignation titleContent selon le montant de la aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementVotre adversaire a rempli ses obligationsSi votre adversaire exĂ©cute son obligation dans les dĂ©lais impartis, vous devez en informer le greffe titleContent du tribunal qui a rendu la dĂ©cision. L'affaire s'arrĂȘte et il n'y a pas de nouvelle adversaire n'a pas rempli ses obligationsSi votre adversaire ne remplit pas ses obligations, en partie ou totalement,vous devrez tous les 2 vous prĂ©senter Ă  l'audience mentionnĂ©e dans l'ordonnance. Le tribunal devra juger votre demande initiale et les autres demandes que vous pouvez la nouvelle dĂ©cision rendue par le juge ne vous convient pas, il est possible de faire un type de recours dĂ©pend des sommes en l'affaire porte sur une somme infĂ©rieure Ă  5 000 €, les parties peuvent contester le jugement en formant un pourvoi en cassation dans le dĂ©lai de 2 l'affaire porte sur une somme supĂ©rieure Ă  5 000 €, les parties peuvent contester le jugement en faisant appel dans le dĂ©lai d'1 dĂ©lai commence Ă  partir de la signification titleContent de la dĂ©cision par huissier, de sa notification titleContent par le greffe du tribunal ou de la lecture de la dĂ©cision en audience peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionCette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
LintimĂ© a alors sollicitĂ© la rĂ©vocation de l’ordonnance de clĂŽture, afin de voir admettre aux dĂ©bats ses conclusions en date du 20 Juin 2011 (soit datĂ©es de moins de 2 mois des Ă©critures de l’appelant), invoquant une cause grave consistant dans le fait que le dĂ©lai prĂ©vu par l’article 902 du Code de procĂ©dure civile n’était assorti (selon lui) d’aucune sanction, de
Togo Justice Cliquez pour agrandir l'image Togo Un nouveau code de procĂ©dure civile en projet 2062 Vues 0 Commentaires Il y a 1 an © - jeudi 15 avril 2021 - 1150 Symbole de justice ph Le gouvernement togolais a adoptĂ© l’avant-projet de loi portant sur le code de procĂ©dure civile. Ce projet de loi permettra de retirer du code de procĂ©dure civile, toutes les autres dispositions dĂ©jĂ  prises en compte par d’autres textes de loi spĂ©ciaux. Selon l’avant-projet de loi qui a Ă©tĂ© adoptĂ© hier mercredi en Conseil des ministres Ă  LomĂ©, il est prĂ©cisĂ© que le projet s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la modernisation de l’outil judiciaire pour le rendre plus performant et amĂ©liorer le climat des affaires ». Ce projet de loi introduit plusieurs innovations notamment la fixation du montant des petits litiges » en matiĂšre civile Ă  une valeur maximale de 000 en capital ou F CFA en revenu annuel. Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana- Joindre la rĂ©daction togolaise de Ă  LomĂ© +228 98 95 28 38 ou – Par Koaci RESTEZ CONNECTÉ En tĂ©lĂ©chargeant l'application KOACI. 0 Commentaires Togo Un nouveau code de procĂ©dure civile en projet Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu. Votre avis nous intĂ©resse. Soyez le premier Ă  commenter cet article
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