Danscet extrait dâune Ă©mission de radio de 1958, câest Paul Eluard lui-mĂȘme qui dĂ©clame son poĂšme », indique l'INA. Paris a froid Paris a faim. Paris ne mange plus de marrons dans la rue
Hydrocarbures responsables Le pĂ©trole est une Ă©nergie fossile dont les rĂ©serves sont limitĂ©es Ă l'Ă©chelle de la planĂšte. De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Comment lâexploite-t-on ? Ă quoi sert-il ? Retour sur les fondamentaux. De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Comment se forme le pĂ©trole ? Le pĂ©trole, Ă quoi ça sert ? Comment trouve-t-on le pĂ©trole ? Comment extrait-on le pĂ©trole ? OĂč sont situĂ©s les gisements de pĂ©trole ? Comment transporte-t-on le pĂ©trole ? Le raffinage, une Ă©tape clĂ© De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Le pĂ©trole est un mĂ©lange d'hydrocarbures molĂ©cules formĂ©es d'atomes de carbone et d'hydrogĂšne et de molĂ©cules contenant Ă©galement d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de l'oxygĂšne. Certains de ses constituants sont, Ă tempĂ©rature et Ă pression ambiantes, gazeux mĂ©thane, propane, etc., liquides hexane, heptane, octane, benzĂšne, etc. et parfois solides paraffines, asphaltes, etc.. Le pĂ©trole contient des milliers de molĂ©cules diffĂ©rentes qu'il va falloir fractionner et transformer chimiquement pour obtenir des produits utilisables. Comment se forme le pĂ©trole ? Le pĂ©trole rĂ©sulte de la dĂ©gradation thermique de matiĂšres organiques contenues dans certaines roches les roches-mĂšres. Ce sont des restes fossilisĂ©s de vĂ©gĂ©taux aquatiques ou terrestres, de bactĂ©ries et d'animaux microscopiques sâaccumulant au fond des ocĂ©ans, des lacs ou dans les deltas. AppelĂ©s "kĂ©rogĂšne", ces rĂ©sidus organiques sont prĂ©servĂ©s dans des environnements oĂč les eaux sont dĂ©pourvues d'oxygĂšne, se mĂȘlant ainsi aux sĂ©diments minĂ©raux pour former la roche-mĂšre. Pendant des dizaines de millions dâannĂ©es, de nouveaux sĂ©diments vont continuer Ă s'accumuler, entraĂźnant la roche-mĂšre Ă de grandes profondeurs. GĂ©nĂ©ralement entre 2 500 et 5 000 m et sous lâaction des hautes tempĂ©ratures qui y rĂšgnent, le kĂ©rogĂšne se transforme craquage thermique en pĂ©trole liquide accompagnĂ© de gaz. Ă plus de 5 000 m, le pĂ©trole "craque" Ă son tour et se transforme en gaz. Plus lĂ©gers que lâeau, le pĂ©trole et le gaz remontent vers des niveaux de roches poreuses roche rĂ©servoir dans lesquels ils sont confinĂ©s si ceux-ci sont surmontĂ©s de roches impermĂ©ables roche couverture. Si rien ne les arrĂȘte, ils suintent Ă la surface. C'est l'origine des "mares" de pĂ©trole exploitĂ©es pendant l'AntiquitĂ© et dĂ©crites par Marco Polo que l'on peut voir par exemple au Moyen-Orient, au Venezuela et mĂȘme en France. DĂ©jĂ connu par les Romains, Le puy de la Poix dans l'Allier Ă proximitĂ© de Clermont-Ferrand est un suintement actif depuis au moins 2 000 ans. Concernant les Ă©manations gazeuses, la plus cĂ©lĂšbre est la Fontaine ardente au sud de Grenoble, dĂ©crite par Saint Augustin dĂšs le IVe siĂšcle et classĂ©e parmi les sept merveilles du DauphinĂ©. Lors de leur remontĂ©e vers la surface, les hydrocarbures peuvent rencontrer des failles ou des plis formant des "piĂšges" dans lesquels les hydrocarbures peuvent s'accumuler en grande quantitĂ©. Ce sont ces accumulations que recherchent les explorateurs pĂ©troliers et qui deviendront, si l'accumulation est suffisante, des gisements exploitables. Lâexploitation des pĂ©troles de schiste Produit dans la roche-mĂšre, une partie non nĂ©gligeable du pĂ©trole peut y rester piĂ©gĂ©e. Les roches-mĂšres Ă©tant trĂšs peu poreuses et impermĂ©ables, leur extraction nĂ©cessite l'utilisation de techniques de stimulation » dont lâempreinte environnementale nâest pas neutre forages horizontaux et fracturation hydraulique. Lâexploitation du pĂ©trole de schiste reprĂ©sente la moitiĂ© de la production de pĂ©trole des Ătats-Unis. DĂ©finition La roche-mĂšre est une roche argileuse prĂ©sentant un aspect feuilletĂ© d'oĂč la dĂ©nomination huile et gaz de schiste. LE pĂ©trole, Ă quoi ça sert ? Le pĂ©trole est devenu, Ă partir des annĂ©es 50, la premiĂšre source d'Ă©nergie dans le monde. Il satisfait plus de 30 % des besoins Ă©nergĂ©tiques. Câest la principale matiĂšre premiĂšre des carburants qui alimentent les transports voitures, camions, avions. C'est aussi une matiĂšre premiĂšre irremplaçable pour l'industrie de la pĂ©trochimie pour un grand nombre de produits de la vie quotidienne matiĂšres plastiques, peintures, colorants, cosmĂ©tiques, etc. Enfin, le pĂ©trole sert aussi comme combustible dans le chauffage domestique et comme source de chaleur dans l'industrie, mais dans une moindre mesure ; il ne reprĂ©sente que 4,6 % de l'Ă©lectricitĂ© mondiale, les autres sources dâĂ©nergie Ă©lectrique Ă©tant nombreuses nuclĂ©aire, charbon, au gaz, hydraulique, Ă©olienne Le pĂ©trole satisfait plus de 30 % des besoins Ă©nergĂ©tiques de la planĂšte. Les produits dĂ©rivĂ©s du pĂ©trole les principaux polymĂšres et leurs applications PVC polychlorure de vinyle, application tuyaux rigides gouttiĂšres, etc., gaines Ă©lectriques, profilĂ©s, huisseries fenĂȘtres. Jadis les disques 33, 45 et 78 tours. PolyĂ©thylĂšne basse densitĂ© objets pour l'industrie automobile, sacs d'emballage de supermarchĂ©, films travaux publics, tuyaux et profilĂ©s, sacs poubelles, articles injectĂ©s mĂ©nagers et jouets, sacs congĂ©lation. PolyĂ©thylĂšne haute densitĂ© bouteilles et corps creux, tuyaux, fibres, objets moulĂ©s par injection. PolytetrafluoroĂ©thylĂšne PTFE revĂȘtement des poĂȘles Tefal, autres applications en chimie, etc. PolypropylĂšne articles moulĂ©s par injection pour les industries automobile, Ă©lectromĂ©nager, ameublement, jouet, Ă©lectricitĂ©, alimentation boĂźtes et bouteilles diverses, fils, cordages, films, sacs d'emballage, boĂźtier de phare, etc. PolystyrĂšne et copolymĂšres associĂ©s ABS emballages barquettes blanches, bĂątiment isolation polystyrĂšne expansĂ©, Bic Cristal transparent, automobile, Ă©lectromĂ©nager, ameublement bureau et jardin, jouets, bagages, emballages pour cosmĂ©tiques, mĂ©dicaments et produits alimentaires, contreportes de frigo. Poly-isobutĂšne, encore appelĂ© caoutchouc butyl applications chambres Ă air. PolybutadiĂšne BR utilisĂ© principalement pour la fabrication des pneus. StyrĂšne butadiĂšne SBR rubber ou encore caoutchouc synthĂ©tique latex par exemple, styrĂšne + butadiĂšne Ă©lastomĂšres. Applications pneus et joints, amortisseurs, tapis transporteurs, semelles, garnitures de pompes. Rentrent aussi dans la composition des bitumes pour rendre le revĂȘtement plus souple. Acrylates et mĂ©thacrylates, polymĂ©thyle mĂ©thacrylate PMMA. Applications en peintures, revĂȘtement de surface, fibres, adhĂ©sifs, encres, verriĂšres vitrages caravanes, avions, bateaux, verres de lunettes, lavabos, baignoires cabines de douches. Polyamides famille des nylons 6-6, 6 et 11, 12. Fibres d'habillement, piĂšces mĂ©caniques de frottements, rĂ©servoir Ă essence, seringues. Kelvar tissĂ© gilet pare-balle. Fibres et rĂ©sines polyesters Ă partir de l'acide tĂ©rĂ©phtalique ex paraxylĂšne+ Ă©thylĂšneglycol fibre Tergal, polyĂ©thylĂšne tĂ©rĂ©phtalate PET pour bouteilles. PolyurĂ©thanes polycondensation de diisocyanate et de diols. Exemple ex TDI toluĂšne diisocyanate, MDI diphĂ©nylmĂ©thane 4-4 diisocyanate,ou HMDI version hydrogĂ©nĂ©e et pour les diols PEG polyĂ©thylĂšne glycol ou polypropylĂšne glycol, PPG. Applications mousses rigides isolation thermique et phonique et semi-rigides rembourrage ameublement, garnissage des fauteuils, etc., revĂȘtements et adhĂ©sifs, vernis peintures. En enduction pour rideaux, tentures, bĂąches et stores. Polycarbonate rentre dans la composition des gilets pare-balles, casques de motos, bidons, bouteilles, biberons, moulinets de canne Ă pĂȘche, verres de sĂ©curitĂ©, boĂźtiers photos, feux clignotants, etc. La consommation mondiale de pĂ©trole reprĂ©sente 97,4 millions de barils par jour Mb/j en 2017, soit l'Ă©quivalent de 1 127 barils ou 179 000 litres par seconde. Quelle est l'origine de l'unitĂ© baril de pĂ©trole ? L'origine de cette unitĂ© remonte aux annĂ©es 1860-1870. Ă cette Ă©poque, des barils fabriquĂ©s pour d'autres industries et commerces whisky, huile de baleine, sel, poissons, etc. Ă©taient employĂ©s pour le stockage et le transport par train, bateau ou mĂȘme diligence du pĂ©trole. Leur capacitĂ© variait de 30 Ă 50 gallons amĂ©ricains de 110 Ă 190 litres. Pour une question de rationalisation, il fut convenu d'utiliser des barils de 40 gallons 151 litres. Mais ces barils en bois n'Ă©taient pas parfaitement Ă©tanches et pour ĂȘtre sĂ»r que le client ne soit pas lĂ©sĂ©, on dĂ©cida de surdimensionner de 5 % le volume des barils qui passĂšrent Ă 42 gallons 159 litres. Ces tonneaux de chĂȘne rĂ©alisĂ©s par des menuisiers coĂ»taient beaucoup plus cher que le contenu. Quand le commerce du pĂ©trole devint plus important, on utilisa des moyens plus appropriĂ©s olĂ©oducs, citernes mais en gardant toujours la mĂȘme unitĂ©. En fait, lorsque l'Ă©quivalence "1 baril = 42 gallons" s'imposa dĂ©finitivement, la plupart du pĂ©trole n'Ă©tait dĂ©jĂ plus transportĂ© de cette maniĂšre. Le double "b" de l'abrĂ©viation" bbl" et non " bl" est encore sujet de discussion ! Il viendrait du "b" de blue barrels, semble-t-il parce que la Standard Oil of California utilisait des barils bleus pour les distinguer de ceux des autres compagnies, ou, selon une autre version, parce que la couleur bleue identifiait les barils de 42 gallons, ou enfin selon une troisiĂšme pour les distinguer des autres barils contenant notamment du whisky. Comment trouve-t-on le pĂ©trole ? Lâexploration pĂ©troliĂšre commence par lâidentification dâindices permettant de supposer oĂč se trouve le pĂ©trole et en quelle quantitĂ©. GĂ©ologue et gĂ©ophysicien collaborent Ă cette enquĂȘte minutieuse Ă fort enjeu Ă©conomique qui commence Ă la surface de la terre pour descendre vers le sous-sol. La gĂ©ologie pĂ©troliĂšre ou lâobservation de la surface Câest la premiĂšre Ă©tape, qui permet de repĂ©rer les zones sĂ©dimentaires mĂ©ritant dâĂȘtre Ă©tudiĂ©es plissements, failles, etc.. Les gĂ©ologues utilisent des photographies aĂ©riennes et des images satellites puis vont sur le terrain examiner les affleurements. Ces derniers peuvent en effet renseigner sur la structure en profondeur. Ensuite lâanalyse en laboratoire dâĂ©chantillons de roche prĂ©levĂ©s permet de dĂ©terminer lâĂąge et la nature des sĂ©diments afin de cerner les zones les plus prometteuses. Cette Ă©tape reprĂ©sente 5 % du budget consacrĂ© Ă la prospection. La gĂ©ophysique ou lâĂ©tude des profondeurs Son objectif donner le maximum dâinformations pour que les forages soient entrepris ensuite avec le maximum de chance de succĂšs. Il sâagit essentiellement dâaccumuler des donnĂ©es sismiques riches en informations, grĂące Ă une sorte dâ"Ă©chographie" du sous-sol ou "sismique rĂ©flexion". Ces donnĂ©es sont obtenues Ă lâaide de vibreurs pneumatiques ou autres qui gĂ©nĂšrent de mini-Ă©branlements du sous-sol. Les signaux recueillis en surface sont traitĂ©s par de puissants logiciels de calcul qui reconstituent lâimage du sous-sol. Les piĂšges possibles mis en Ă©vidence sont classĂ©s selon leur probabilitĂ© dâexistence et leur volume prĂ©visionnel. Cette Ă©tape reprĂ©sente 15 % du budget consacrĂ© Ă la prospection. VĂ©rification des hypothĂšses Câest lâĂ©tape du forage dâexploration qui seule permet de certifier la prĂ©sence de pĂ©trole. On perce la roche Ă lâaide dâun trĂ©pan. Ă terre, lâensemble du matĂ©riel est manipulĂ© Ă partir dâun mĂąt de forage. En mer, l'appareil de forage doit ĂȘtre supportĂ© au-dessus de l'eau par une plateforme mĂ©tallique spĂ©cialement conçue. Le coĂ»t du forage dâexploration varie de 500 000 ⏠à terre, Ă 15 M⏠pour les puits en mer. Cette Ă©tape qui dure de deux Ă six mois est la plus lourde dans le budget dâexploration 60 % en moyenne. Ăvaluer la rentabilitĂ© du gisement Avant dâenvisager lâexploitation, il faut Ă©valuer la rentabilitĂ© du gisement volume des rĂ©serves rĂ©cupĂ©rables et conditions de production ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s quâen procĂ©dant Ă des forages de dĂ©linĂ©ation en vue de dĂ©limiter le gisement. Des Ă©quipes pluridisciplinaires constituĂ©es de gĂ©ologues, de gĂ©ophysiciens, dâarchitectes pĂ©troliers, de foreurs, de producteurs et dâingĂ©nieurs de gisement sont chargĂ©es dâĂ©tudier les rĂ©sultats issus de la phase de prospection. Leurs conclusions sont dĂ©terminantes pour limiter les risques financiers que prennent les compagnies pĂ©troliĂšres. En effet, sur cinq forages dâexploration, un seul, en moyenne, met en Ă©vidence une quantitĂ© de pĂ©trole suffisante pour justifier Ă©conomiquement son exploitation. Comment extrait-on le pĂ©trole ? Câest la phase dâexploitation du gisement qui demande la mise en place de tout lâĂ©quipement nĂ©cessaire forage de production appelĂ© "puits de dĂ©veloppement", installation de production, Ă©quipements de traitement et de comptage et systĂšme dâĂ©vacuation du pĂ©trole. Cette phase, qui reprĂ©sente 40 Ă 60 % du coĂ»t total dâun projet, sâĂ©tale sur deux Ă trois ans. La technique de forage la plus rĂ©pandue est celle du forage Rotary qui sâest beaucoup renouvelĂ©e, en particulier avec les forages dĂ©viĂ©s â permettant de contourner un obstacle souterrain â ou horizontaux â permettant de traverser le rĂ©servoir sur toute sa longueur. Les puits multidrains, quant Ă eux, permettent de limiter le nombre de forages, en traitant plusieurs parties du rĂ©servoir Ă partir dâun point unique. OĂč sont situĂ©s les gisements de pĂ©trole ? On dĂ©nombre environ 30 000 gisements rentables, de quelques dizaines Ă quelques centaines de km2. Parmi eux, lâon distingue 450 Ă 500 gisements dits "gĂ©ants" avec des rĂ©serves supĂ©rieures Ă 70 millions de tonnes, dont une soixantaine de "super-gĂ©ants" avec des rĂ©serves supĂ©rieures Ă 700 millions de tonnes. Ces gisements sont trĂšs inĂ©galement rĂ©partis 60 % des "super-gĂ©ants" sont au Moyen-Orient et reprĂ©sentent 40 % des rĂ©serves prouvĂ©es de la planĂšte. Les 2/3 des rĂ©serves mondiales de pĂ©trole sont concentrĂ©es au Moyen-Orient. Les rĂ©serves prouvĂ©es une notion clĂ© Dans la mesure oĂč le pĂ©trole nâest pas une Ă©nergie renouvelable, lâĂ©valuation des rĂ©serves revĂȘt de lâimportance. Les rĂ©serves correspondent aux volumes de pĂ©trole rĂ©cupĂ©rables aux conditions techniques et Ă©conomiques du moment dans des gisements exploitĂ©s ou en passe de lâĂȘtre. Les rĂ©serves prouvĂ©es sont les quantitĂ©s de pĂ©trole dont l'existence est Ă©tablie et dont les probabilitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration dans le cadre des donnĂ©es disponibles, de la technique d'extraction et des conditions Ă©conomiques, sont d'au moins 90 %. En moyenne seul 35 % des volumes de pĂ©trole contenus dans les gisements est rĂ©cupĂ©rĂ©. Une amĂ©lioration des techniques dâextraction peut permettre dâaccroĂźtre les rĂ©serves ; techniques qui, avec un prix Ă©levĂ© du baril, peuvent devenir rentables. Le pĂ©trole offshore Les bassins sĂ©dimentaires offshore situĂ©s par moins de 500 mĂštres d'eau reprĂ©sentent plus de 30 millions de km2, soit une superficie Ă©quivalente Ă celle de l'Afrique. C'est dans cette tranche d'eau que l'on trouve une grande partie des rĂ©serves et de la production mondiale actuelles 30 % de la production mondiale, 20 % des rĂ©serves. La production offshore est donc indispensable Ă notre approvisionnement Ă©nergĂ©tique. La production par grande profondeur d'eau > 1 000 m d'eau a connu des avancĂ©es technologiques majeures. Cette production reste cependant particuliĂšrement complexe et coĂ»teuse, et reprĂ©sente, encore aujourd'hui, un challenge technologique, les cibles de l'exploration Ă©tant toujours plus profondes, plus complexes. La production de pĂ©trole offshore Ă©tait en 2017 de 27 Mb/j soit 29 % de la production mondiale. Les trois plus gros producteurs sont lâArabie saoudite, les Ătats-Unis et la Russie. Comment transporte-t-on le pĂ©trole ? Les zones de production Ă©tant concentrĂ©es gĂ©ographiquement, elles sont souvent Ă©loignĂ©es des zones de consommation vers lesquelles le pĂ©trole devra ĂȘtre acheminĂ©, par voie maritime ou par olĂ©oduc le principal atout du transport maritime est la souplesse Ă chaque instant, on peut modifier la destination d'un navire, lâolĂ©oduc ou pipeline reprĂ©sente un lourd investissement, mais il offre un faible coĂ»t dâutilisation. Le raffinage, une Ă©tape clĂ© Le pĂ©trole brut nâest pas utilisĂ© tel quel, mais transformĂ© en diffĂ©rents produits finis carburants, combustibles, matiĂšres premiĂšres pour la pĂ©trochimie et autres produits spĂ©cifiques bitume, huiles lubrifiantes. Câest l'objectif du raffinage mettre Ă la disposition du consommateur des produits de qualitĂ©, dans le respect de normes prĂ©cises, notamment environnementales, et aux quantitĂ©s requises par le marchĂ©. Cette Ă©tape regroupe diffĂ©rentes opĂ©rations âą lâobtention de produits intermĂ©diaires par distillation Les trois principales "coupes" pĂ©troliĂšres sont obtenues dans une tour de distillation les lĂ©gers gaz, naphta et essences, les moyens kĂ©rosĂšne, diesel et fuel domestique et les lourds fuel lourd ou rĂ©sidu atmosphĂ©rique. âą lâamĂ©lioration de la qualitĂ© Cette opĂ©ration consiste Ă Ă©liminer, dans les diffĂ©rentes coupes, certains composĂ©s indĂ©sirables comme le soufre. âą la transformation de coupes lourdes en coupes lĂ©gĂšres Ă l'aide de procĂ©dĂ©s dĂ©diĂ©s, les produits lourds de moins en moins consommĂ©s type fuel lourd sont transformĂ©s en produits moyens fortement demandĂ©s essence et kĂ©rosĂšne. Les unitĂ©s de raffinage impliquĂ©es sont "spĂ©cifiques". Elles doivent gĂ©nĂ©ralement travailler Ă haute tempĂ©rature et/ou forte pression pour gĂ©nĂ©rer des hydrocarbures plus lĂ©gers, par craquage, et amĂ©liorer leur qualitĂ©, la plupart des composĂ©s indĂ©sirables soufre, mĂ©taux, etc. Ă©tant plutĂŽt concentrĂ©s dans les coupes initialement lourdes. âą la prĂ©paration finale des produits par mĂ©lange On obtient les produits finis par mĂ©lange des produits intermĂ©diaires ou semi-finis. Pour faire face Ă cette sĂ©rie dâopĂ©rations, les raffineries doivent disposer dâimportants volumes de stockage, dâinstallations de rĂ©ception des produits bruts et dâexpĂ©dition des produits finis. Les Ă©tapes du raffinage Fil d'actualitĂ©sLesstations de l'Aubrac attendent le froid pour se sentir moins seules. Quelques rares tĂ©mĂ©raires ont tentĂ© de glisser Ă ski de fond au pied des pistes, hier, Ă Laguiole, mais face Ă l
Nouvelle Période dit nouvel album à exploiter... J'ai choisi cet album car il s'agit d'un livre à compter pour fixer la comptine numérique et la suite ordinal des nombres. C'est un livre drÎle avec une sorciÚre qui se retrouve les fesses en l'air, on y trouve également une structure répétitive et pour finir c'est un album qui permet d'interagir avec les élÚves en comptant tous ensembles au fil des pages mais également en mimant le vent qui souffle trÚs fort... Bref, un livre pas forcément adapté de prime à bord pour des TPS PS mais au vu de tous ces points positifs, je pense qu'il sera facilement compréhensible par mes jeunes élÚves... Dans le dossier pédagogique, vous trouverez des cartes de manipulation pour travailler en langage le vocabulaire du repérage spatial ainsi que des cartes pour travailler les notions un peu / beaucoup mais également le moins / le plus ainsi que des fiches permettant de travailler et d'évaluer ces notions. Vous trouverez également un travail sur la couverture de l'album pour le repérage spatial ainsi qu'une fiche pour travailler la correspondance terme à terme associer chaque sorciÚre à son balai... et toujours les cartes de langage de l'album. J'ai conçu ce dossier en m'appuyant sur la programmation de l'ouvrage Vers les Maths PS de chez Access et il s'agit des compétences que je compte travailler et observer pour évaluer mes élÚves. Enfin, je me suis aidée des illustrations extraites du HORS SERIE LA CLASSE MATERNELLE consacré à cet album mais qui est destiné plutÎt pour des GS et des MS. Dossier Un, deux, trois, sorciÚre !
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